Il est tellement vrai que l’amour passe par l’espoir, le désir, le plaisir mais peu se transformer en haine.
Dans la froidure de l’hiver je t’ai espéré. Au printemps venu quand je t’ai aperçu, j’étais déjà amoureuse. Les soirs d’été, j’ai adoré te voir danser sous la brise
chaude de la saison. A l’automne de notre amour, tu étais d’une beauté éclatante. Mais tu as décidé de quitter ta branche alors là j’ai commencé à t’haïr… En fait, j’ai commencé à toutes vous haïr quand toi et tes amies avez décidé de quitter votre branche et de recouvrir mon terrain d’un tapis de 5 cm. Oui oui, vous les feuilles !
Au printemps, nous espérons votre retour et sommes tous encouragés car vous nous annoncez enfin la fin de l’hiver et la venue du printemps. L’été vous égaillez le décor et que dire des siestes sous votre protection en milieu d’après-midi au fonds de la cours ! Vous êtes de toute beauté dans les couleurs vives de l’automne mais quand vous commencez à vous laisser traîner sur nos terrains, à devenir sec à craquer dans nos mains quand on tente de vous ramasser ou toutes molles et détrempées disons que là j’avoue, mon amour s’effrite !
Mais le coup de grâce c’est quand un week-end comme celui-ci où je tente tant bien que mal de vous ramasser et que vous virevolté sens cesse au vent… c’est là que je dis que l’amour peux se transformer en haine…
Mais l’humain à la mémoire courte et la faculté de pardonner…. Alors même si ce week-end je vous hais pour les 2 jours de travail que vous m’avez occasionné et que dire des doses d’anti-inflammatoires que je dois prendre pour tenter de me tenir un tantinet droite demain pour le retour au boulot …. Je sais que je vais, comme chaque année, telle une amoureuse attendre ton retour !